Avocat du droit de la concurrence

Étude d’avocats du droit de la concurrence à Genève​

Le droit de la concurrence constitue un pilier fondamental de l’économie de marché en Suisse, notamment à Genève, carrefour international des affaires et siège de nombreuses organisations internationales. Dans cette ville cosmopolite où cohabitent multinationales, PME locales et institutions internationales, l’avocat spécialisé en droit de la concurrence joue un rôle déterminant. Sa mission consiste à naviguer dans les méandres d’une législation complexe qui régit les pratiques commerciales, les fusions-acquisitions et les relations entre acteurs économiques. Le cadre juridique suisse, bien que distinct du droit européen, s’en inspire largement tout en conservant ses spécificités. À Genève, l’exercice de cette spécialité exige une connaissance approfondie tant du droit national que des interactions avec les réglementations internationales. 

Le cadre légal du droit de la concurrence en Suisse

Le système juridique suisse encadre le droit de la concurrence principalement à travers la Loi fédérale sur les cartels et autres restrictions à la concurrence (LCart) du 6 octobre 1995. Cette législation fondamentale vise à promouvoir une concurrence saine et à lutter contre les pratiques susceptibles de l’entraver. La Commission de la concurrence (COMCO) veille à son application et dispose de pouvoirs d’investigation considérables.

La LCart s’articule autour de trois axes majeurs qui structurent l’activité des avocats spécialisés :

  • La lutte contre les accords illicites entre entreprises qui restreignent la concurrence
  • Le contrôle des abus de position dominante
  • Le contrôle préventif des concentrations d’entreprises

Parallèlement, la Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) du 19 décembre 1986 constitue le second pilier législatif. Elle régit les comportements commerciaux et sanctionne les pratiques déloyales entre concurrents ou envers les consommateurs.

Le droit suisse de la concurrence présente des particularités notables par rapport au droit européen. Contrairement à l’Union européenne, la Suisse n’applique pas d’amendes aux personnes physiques dans le cadre de violations du droit des cartels, mais uniquement aux entreprises. Toutefois, des sanctions pénales peuvent frapper les dirigeants qui enfreignent délibérément les décisions des autorités.

Une spécificité genevoise réside dans la dimension internationale de sa place économique. Les avocats genevois doivent maîtriser non seulement le droit suisse mais comprendre ses interactions avec le droit européen et le droit international. Les accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union européenne, notamment l’accord de 2013 concernant la coopération en matière d’application de leurs droits de la concurrence respectifs, influencent considérablement la pratique juridique locale.

La jurisprudence du Tribunal fédéral et du Tribunal administratif fédéral enrichit constamment l’interprétation des textes légaux. L’avocat genevois doit assurer une veille juridique rigoureuse pour adapter ses conseils aux évolutions jurisprudentielles. Par exemple, l’arrêt Gaba/Elmex de 2016 a marqué un tournant en établissant une présomption de préjudice notable pour certains accords horizontaux et verticaux, renforçant les pouvoirs d’intervention de la COMCO. 

La procédure devant la COMCO

Les procédures devant la Commission de la concurrence présentent des spécificités que l’avocat genevois doit parfaitement maîtriser. Elles débutent généralement par une enquête préalable, suivie d’une enquête formelle si des indices d’entrave à la concurrence sont détectés. Durant ces procédures, l’avocat joue un rôle défensif primordial en préservant les droits de son client.

L’expertise juridique requise couvre à la fois les aspects procéduraux et substantiels, nécessitant une connaissance approfondie des mécanismes d’enquête, des délais légaux et des voies de recours disponibles. La défense efficace d’une entreprise implique souvent des stratégies complexes combinant argumentation juridique et analyses économiques détaillées.

Les domaines d’intervention de l’avocat en droit de la concurrence

L’avocat genevois spécialisé en droit de la concurrence intervient dans de multiples domaines qui reflètent la diversité du tissu économique local. Sa pratique s’articule principalement autour de cinq axes majeurs qui mobilisent des compétences spécifiques.

Conseil et prévention

Le volet préventif constitue une part fondamentale de l’activité. L’avocat analyse les pratiques commerciales, les contrats de distribution et les politiques tarifaires pour identifier les risques potentiels. Il élabore des programmes de conformité (compliance programs) adaptés aux spécificités de chaque entreprise, formant les équipes aux bonnes pratiques et aux limites à ne pas franchir.

Cette mission préventive s’avère particulièrement délicate dans le contexte genevois, où de nombreuses entreprises opèrent simultanément sur les marchés suisse et européen. L’avocat doit formuler des recommandations tenant compte de ces deux ordres juridiques, parfois avec des exigences divergentes.

Contrôle des concentrations

Les opérations de fusion-acquisition constituent un domaine d’intervention majeur. L’avocat accompagne les entreprises dans la préparation des notifications obligatoires auprès de la COMCO lorsque les seuils légaux sont atteints. Ce processus exige une analyse approfondie du marché pertinent et des effets potentiels de l’opération sur la concurrence.

À Genève, place financière internationale, ces opérations revêtent souvent une dimension transfrontalière. L’avocat doit alors coordonner les procédures devant différentes autorités nationales, optimisant les stratégies de notification et anticipant les objections potentielles.

Défense lors d’enquêtes et de procédures contentieuses

Lorsqu’une entreprise fait l’objet d’une enquête de la COMCO, l’avocat déploie une stratégie de défense adaptée. Il accompagne son client lors des perquisitions (dawn raids), veille au respect des droits procéduraux et conteste les mesures disproportionnées. La préparation minutieuse des réponses aux demandes d’information et l’élaboration d’argumentaires solides constituent des éléments déterminants.

En cas de procédure contentieuse, l’avocat représente l’entreprise devant les instances administratives et judiciaires, jusqu’au Tribunal fédéral si nécessaire. Sa connaissance approfondie de la jurisprudence et sa capacité à mobiliser des expertises économiques font souvent la différence dans l’issue des litiges.

Programmes de clémence

Les programmes de clémence permettent aux entreprises impliquées dans un cartel de bénéficier d’une réduction, voire d’une exonération d’amende en échange de leur coopération avec les autorités. L’avocat genevois guide ses clients dans l’évaluation de l’opportunité d’une telle démarche et dans sa mise en œuvre optimale.

Cette procédure particulièrement sensible exige une analyse stratégique minutieuse des avantages et risques potentiels, notamment en termes d’image et de relations d’affaires. La coordination avec d’éventuelles demandes similaires dans d’autres juridictions ajoute une couche de complexité que l’avocat doit maîtriser.

Actions civiles en réparation

Les victimes de pratiques anticoncurrentielles peuvent engager des actions civiles en réparation du préjudice subi. L’avocat genevois intervient tant pour les entreprises lésées que pour celles devant se défendre contre de telles actions. Ces procédures nécessitent une expertise combinant droit de la concurrence et droit de la responsabilité civile.

La quantification des dommages représente un défi majeur, requérant souvent le recours à des analyses économiques complexes. L’avocat travaille alors en étroite collaboration avec des experts pour établir des scénarios contrefactuels crédibles et chiffrer précisément le préjudice allégué.

Les compétences requises pour exercer à Genève

L’exercice du droit de la concurrence à Genève exige un ensemble de compétences juridiques, linguistiques et interpersonnelles particulièrement développées.

Expertise juridique multidimensionnelle

L’avocat genevois spécialisé doit maîtriser non seulement le droit suisse de la concurrence, mais posséder une solide connaissance du droit européen et international. Cette expertise pluridisciplinaire s’étend nécessairement aux domaines connexes :

  • Le droit des contrats et le droit commercial
  • Le droit administratif et la procédure administrative
  • Le droit civil et la procédure civile
  • Le droit de la propriété intellectuelle
  • Le droit international privé

La formation continue représente une nécessité absolue dans ce domaine en constante évolution. Les avocats genevois participent régulièrement à des séminaires spécialisés, suivent les publications doctrinales et analysent minutieusement les décisions récentes de la COMCO et des tribunaux.

Compétences linguistiques

Le multilinguisme constitue un atout indispensable à Genève. La maîtrise du français, langue officielle, doit s’accompagner d’excellentes connaissances en allemand, langue dans laquelle sont rédigées de nombreuses décisions des autorités fédérales. L’anglais s’avère incontournable pour traiter avec les entreprises internationales qui abondent dans la région lémanique.

Cette polyvalence linguistique permet à l’avocat d’analyser les sources juridiques dans leur version originale, de communiquer efficacement avec les autorités fédérales et de conseiller une clientèle internationale sans barrière de langue.

Compréhension des enjeux économiques

Le droit de la concurrence ne peut se pratiquer efficacement sans une solide compréhension des mécanismes économiques sous-jacents. L’avocat genevois doit maîtriser les concepts fondamentaux de l’économie industrielle :

  • La définition des marchés pertinents
  • L’analyse des parts de marché et du pouvoir de marché
  • Les effets des différentes structures de marché sur la concurrence
  • Les méthodes de quantification des dommages concurrentiels

Cette dimension économique du métier nécessite une capacité à collaborer efficacement avec des économistes pour développer des argumentaires convaincants lors des procédures contentieuses ou des notifications de concentration.

Compétences relationnelles et stratégiques

L’efficacité de l’avocat repose largement sur ses aptitudes humaines et stratégiques. Il doit développer une relation de confiance avec ses clients tout en les guidant parfois vers des décisions difficiles. Sa capacité à vulgariser des concepts juridiques complexes et à présenter clairement les options disponibles fait partie intégrante de sa valeur ajoutée.

L’avocat doit exceller dans l’art de la négociation, que ce soit avec les autorités lors de procédures de clémence ou avec les parties adverses dans le cadre de règlements amiables. Cette dimension diplomatique prend une importance particulière à Genève, où se côtoient des cultures d’affaires variées.

La discrétion et la confidentialité complètent ce portrait. Dans un domaine où les informations sensibles abondent et où la réputation des entreprises peut être rapidement affectée, l’avocat doit garantir une protection absolue des intérêts de ses clients.

Les secteurs économiques concernés à Genève

Le tissu économique genevois présente des spécificités qui influencent directement la pratique du droit de la concurrence. Plusieurs secteurs requièrent une attention particulière et des connaissances sectorielles approfondies.

Le secteur bancaire et financier

Genève, place financière mondiale, abrite de nombreuses banques privées, gestionnaires de fortune et intermédiaires financiers. Ce secteur hautement régulé fait l’objet d’une surveillance accrue en matière de concurrence, notamment concernant :

  • Les conditions de services bancaires et les frais appliqués
  • L’accès aux infrastructures de paiement et de règlement
  • Les fusions et acquisitions entre établissements financiers
  • Les échanges d’informations entre concurrents

L’avocat intervenant dans ce domaine doit combiner sa maîtrise du droit de la concurrence avec une connaissance pointue de la réglementation bancaire et financière, incluant les exigences de la FINMA. La dimension internationale de ce secteur ajoute une couche de complexité supplémentaire, avec des problématiques fréquentes de conflits de lois et de juridictions multiples.

L’horlogerie et le luxe

L’industrie horlogère, fleuron de l’économie genevoise, soulève des questions spécifiques en matière de concurrence. Les systèmes de distribution sélective, par lesquels les marques contrôlent leur réseau de détaillants, font régulièrement l’objet d’analyses sous l’angle du droit des cartels.

Les restrictions territoriales, les politiques de prix et les clauses d’exclusivité doivent être soigneusement évaluées pour garantir leur conformité. L’avocat spécialisé accompagne les manufactures dans l’élaboration de contrats de distribution équilibrant protection de l’image de marque et respect du droit de la concurrence.

Les questions de propriété intellectuelle, omniprésentes dans ce secteur, s’entremêlent avec les problématiques concurrentielles. L’avocat doit naviguer entre la protection légitime des innovations et des designs et l’interdiction des restrictions injustifiées à la concurrence.

L’industrie pharmaceutique et biotechnologique

La région lémanique accueille de nombreuses entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. Ce secteur présente des particularités notables en droit de la concurrence :

  • La gestion des brevets et les stratégies pour prolonger la protection des médicaments
  • Les accords de licence et de transfert de technologie
  • Les pratiques commerciales vis-à-vis des génériques
  • La collaboration en matière de recherche et développement

L’avocat genevois accompagne ces entreprises dans leurs stratégies de propriété intellectuelle, veillant à ce que les protections légitimes ne se transforment pas en abus de position dominante. Il intervient dans les négociations d’accords de recherche collaboratifs, établissant des cadres contractuels qui stimulent l’innovation tout en respectant les limites du droit de la concurrence.

Le commerce international et la logistique

La position géographique de Genève en fait un centre majeur du négoce international, notamment dans les matières premières. Les problématiques de concurrence dans ce secteur concernent principalement :

  • Les accords d’exclusivité territoriale
  • Les restrictions verticales dans les chaînes d’approvisionnement
  • Les joint-ventures entre concurrents
  • Les pratiques tarifaires dans le transport et la logistique

L’avocat genevois intervient dans la structuration d’opérations commerciales internationales complexes, identifiant les risques concurrentiels et proposant des solutions conformes. Sa connaissance des spécificités sectorielles et des usages commerciaux lui permet d’élaborer des conseils parfaitement adaptés aux réalités du terrain.

La dimension internationale de la pratique genevoise

La situation particulière de Genève, ville internationale par excellence, confère à la pratique du droit de la concurrence une dimension transfrontalière prononcée qui façonne profondément le métier d’avocat spécialisé.

La coordination des procédures multi-juridictionnelles

Les entreprises établies à Genève opèrent fréquemment sur plusieurs marchés nationaux, les exposant à diverses autorités de concurrence. L’avocat genevois doit orchestrer des stratégies cohérentes face à ces multiples interlocuteurs institutionnels.

Les notifications de concentration constituent un exemple typique de cette complexité. Une fusion impliquant des acteurs genevois peut nécessiter des autorisations simultanées de la COMCO, de la Commission européenne et d’autres autorités nationales. L’avocat doit alors :

  • Évaluer les seuils de notification dans chaque juridiction concernée
  • Coordonner le calendrier des différentes procédures
  • Assurer la cohérence des informations fournies aux diverses autorités
  • Anticiper les préoccupations spécifiques à chaque marché
  • Négocier des engagements acceptables dans toutes les juridictions

Cette orchestration exige une connaissance approfondie des particularités procédurales de chaque système et souvent, une collaboration avec des confrères étrangers intégrés dans un réseau international.

Les relations avec le droit européen de la concurrence

Bien que la Suisse ne soit pas membre de l’Union européenne, le droit européen de la concurrence exerce une influence considérable sur la pratique genevoise. L’Accord entre la Suisse et l’Union européenne sur la coopération en matière de concurrence facilite les échanges d’informations entre autorités et renforce cette interconnexion.

L’avocat genevois doit maîtriser les subtiles différences entre les deux systèmes juridiques. Par exemple, la notion d’entreprise ou les critères d’exemption des accords verticaux présentent des nuances significatives qui peuvent modifier l’analyse juridique.

La jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne constitue une source d’inspiration fréquente pour les tribunaux suisses, sans pour autant s’imposer automatiquement. L’avocat doit identifier les décisions européennes pertinentes et évaluer leur transposabilité dans le contexte helvétique.

La gestion des enjeux extraterritoriaux

L’application extraterritoriale du droit de la concurrence par certaines puissances économiques, notamment les États-Unis et l’Union européenne, crée des défis supplémentaires pour les entreprises genevoises actives à l’international.

L’avocat doit anticiper ces risques d’application extraterritoriale et concevoir des stratégies minimisant l’exposition de ses clients. Cette dimension implique une veille juridique étendue aux évolutions législatives et jurisprudentielles des principales juridictions mondiales.

Les programmes de conformité qu’il élabore intègrent nécessairement cette dimension internationale, avec des règles adaptées aux différents marchés où opère l’entreprise. Des sessions de formation spécifiques sensibilisent les équipes aux risques particuliers liés à certaines juridictions.

La collaboration avec des experts internationaux

La pratique genevoise du droit de la concurrence s’appuie fréquemment sur des réseaux d’experts internationaux. L’avocat travaille en étroite collaboration avec des économistes spécialisés pour développer des analyses de marché sophistiquées et quantifier précisément les effets des pratiques examinées.

Les cabinets genevois entretiennent généralement des partenariats avec des homologues étrangers, facilitant la gestion des dossiers transfrontaliers. Ces alliances stratégiques permettent d’offrir aux clients une couverture globale tout en préservant l’expertise locale indispensable.

Cette dimension collaborative exige d’excellentes capacités de communication interculturelle et une ouverture aux méthodes de travail variées. L’avocat genevois joue souvent un rôle de coordinateur entre experts de différentes nationalités, unifiant leurs contributions en une stratégie cohérente.

Les défis et mutations du métier d’avocat en droit de la concurrence

La pratique du droit de la concurrence à Genève connaît des transformations profondes sous l’effet de plusieurs facteurs conjugués. Ces évolutions redessinent progressivement les contours du métier et les compétences requises.

La digitalisation de l’économie et ses implications juridiques

L’émergence des plateformes numériques et de l’économie des données soulève des questions inédites en droit de la concurrence. Les avocats genevois font face à des problématiques nouvelles :

  • La définition des marchés pertinents dans l’économie numérique
  • L’évaluation du pouvoir de marché des plateformes multi-faces
  • Le traitement des algorithmes de prix et leurs potentiels effets anticoncurrentiels
  • Les enjeux d’interopérabilité et de portabilité des données

Ces questions nécessitent une compréhension approfondie des modèles économiques digitaux et des technologies sous-jacentes. L’avocat doit s’adapter en développant des connaissances dans ces domaines techniques, parfois en collaboration avec des spécialistes du numérique.

La digitalisation transforme également les méthodes d’investigation des autorités. Les perquisitions numériques mobilisent des outils sophistiqués de recherche et d’analyse de données. L’avocat doit maîtriser ces aspects technologiques pour assurer une défense efficace lors des procédures d’enquête.

L’intensification de la coopération internationale

Les autorités de concurrence renforcent leur coopération à l’échelle mondiale, partageant informations et bonnes pratiques. Cette tendance accentue les risques pour les entreprises impliquées dans des pratiques problématiques, avec des enquêtes souvent menées en parallèle dans plusieurs juridictions.

L’avocat genevois doit adapter ses stratégies à cette réalité, en anticipant les échanges d’informations entre autorités et en développant des approches coordonnées face aux différentes procédures. Sa capacité à maintenir une vision globale des risques concurrentiels devient primordiale.

Simultanément, la convergence progressive des approches substantielles entre juridictions facilite partiellement le travail de conseil. Les principes fondamentaux du droit de la concurrence tendent à s’harmoniser au niveau international, même si des différences significatives persistent dans leur application concrète.

L’importance croissante des analyses économiques

Le droit de la concurrence s’appuie de plus en plus sur des analyses économiques sophistiquées. Les autorités et tribunaux exigent des preuves quantitatives solides pour étayer les argumentations juridiques, tant pour établir l’existence d’une infraction que pour en évaluer les effets.

L’avocat genevois doit développer sa capacité à interagir efficacement avec les économistes, comprendre leurs méthodologies et traduire leurs conclusions en arguments juridiques convaincants. Cette évolution estompe les frontières traditionnelles entre disciplines et favorise les approches pluridisciplinaires.

Les études d’avocats s’adaptent en intégrant des économistes à leurs équipes ou en développant des partenariats privilégiés avec des cabinets spécialisés. Cette évolution enrichit l’offre de services tout en permettant une analyse plus fine des problématiques concurrentielles.

Les sanctions financières croissantes

Le montant des amendes infligées pour violations du droit de la concurrence connaît une augmentation constante. En Suisse, ces sanctions peuvent atteindre 10% du chiffre d’affaires réalisé en Suisse durant les trois derniers exercices, représentant potentiellement des montants considérables.

Cette évolution renforce l’enjeu financier des dossiers traités par les avocats genevois. Leur responsabilité s’accroît proportionnellement, avec une pression accrue pour obtenir des résultats favorables dans les procédures contentieuses ou pour négocier des règlements avantageux.

Parallèlement, cette tendance valorise davantage le conseil préventif. Les entreprises, conscientes des risques financiers, investissent davantage dans les programmes de conformité et la formation de leurs équipes. L’avocat voit son rôle préventif gagner en importance, devenant un partenaire stratégique dans la gestion globale des risques juridiques.

Dans ce contexte, l’étude d’avocats spécialisée offre une valeur ajoutée déterminante. Sa connaissance approfondie du cadre légal suisse, combinée à une vision internationale, permet d’élaborer des stratégies sur mesure qui minimisent l’exposition aux sanctions tout en préservant la liberté entrepreneuriale. Les clients bénéficient d’un accompagnement personnalisé, alliant expertise juridique de pointe et compréhension fine des réalités économiques sectorielles.

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